Le 21 mars dernier, lors du Petit Batimatech, Me Guy-Philippe Bouchard animait une discussion sur l’adoption d’une gestion répondant aux risques et défis en matière d’environnement, de société et de gouvernance (« ESG ») dans l’industrie de la construction, en compagnie de Geneviève David Watson du Groupe Montoni, de Miguel Sousa de Ambioner et de Olivier Laquin de Talsom.
Plusieurs constats ressortent de cette discussion et des propos des autres conférenciers invités.
Alors que tous les participants au Petit Batimatech s’entendent sur la nécessité d’agir face aux enjeux climatiques perturbant notre planète, il appert que la capacité d’une entreprise à s’engager en matière de ESG dépend grandement de la grosseur de celle-ci. Pour un grand gestionnaire de copropriété, la hauteur de l’engagement dépendra beaucoup plus de la rentabilité que pour des constructeurs pouvant cibler une clientèle pour qui les ESG sont déjà prioritaires. Malgré la grande ouverture des institutions financières présentes à supporter des projets ESG, elles ont reconnu « en savoir moins en la matière » que les entreprises cherchant à financer de tels projets.
Néanmoins, deux observations inspirent confiance quant à l’importance et l’influence futures des ESG dans la gestion des entreprises de la construction. Des intervenants de divers milieux ont expliqué comment une entreprise ayant une gestion responsable relativement aux ESG représente un risque moindre pour ses investisseurs, ses créanciers et ses partenaires d’affaires. D’autres ont raconté comment de très grands joueurs de l’industrie exigeaient maintenant que leurs partenaires d’affaires aient implémenté une gestion orientée vers les ESG. Ces deux tendances devraient conférer certains avantages aux entreprises ayant fait figure de pionnières en matière de ESG et favoriser leur adoption dans l’industrie.
Si vous avez des questions à cet égard, nous vous invitons à communiquer avec Me Bouchard qui se fera un plaisir d’en discuter davantage avec vous et votre équipe.